Interview : « Nous cherchons à encourager la pratique du fact checking », selon Assane Diagne

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Assane Diagne, le rédacteur en chef de la version francophone d’Africa check revient dans cet entretien sur le concept nouveau en Afrique du fact checking, du travail de son organisation, entre autres sujets abordés.

 E-jicom info –  Monsieur Assane Diagne qu’entendez-vous par « fact checking »?

Assane Diagne – Le « fact checking » est une tendance dans le journalisme qui consiste à prendre du recul pour vérifier les propos que les figures publiques tiennent sur des sujets importants et d’en tirer une conclusion pour dire si c’est exacte ou pas.

Depuis quand Africa check existe ?

Africa check existe depuis 2012 dans sa version anglophone, mais la version francophone existe depuis novembre 2015.

Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ?

Nous cherchons à encourager la pratique du fact checking, qui est nouveau en Afrique et à embarquer le maximum de journalistes à adopter cette attitude de vérification de l’information.

Quelles sont les sources d’Africa check ?

Nos sources proviennent de la presse en générale, mais également des organisations de la société civile, des ONG, du gouvernement, etc. Nous travaillons en plus avec des données disponibles en ligne.

D’où vient le financement d’Africa check ?

Africa check est financé par des organisations telles que : Open society initiative for West africa, Omidyar network, Bill and Melinda Gates foundation.

En quoi consiste le partenariat entre Africa check et l’école supérieure de journalisme, des métiers de l’internet et de communication (E-jicom) ?

Il s’agit d’un partenariat stratégique. Nous considérons que les étudiants en journalisme sont appelés dans quelques années à exercer dans les rédactions. Donc c’est un choix pour initier et former les étudiants pour en faire des avocats du fact checking lorsqu’ils sortiront de cette école.

Propos recueillis par Antoine Sarr et Simbou K. P. Lorita