3ème édition du prix l’innovation numérique : « Mia Moké» et « Sen school » sacrés

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Les start-ups  « Mia Moké»  et « Sen school » ont été les lauréats de la troisième édition du prix de l’innovation numérique organisée par l’opérateur de téléphonie mobile Tigo. Le projet « Sen docter » a obtenu le prix spécial.

Plus de deux cents projets ont concouru pour le prix de l’innovation numérique 2016. Après trois mois de compétition, cinq projets ont été retenus pour la finale. A l’arrivée, les start-ups « Sen school » et « Mia Moké » ont été les heureux vainqueurs. Leurs initiateurs ont reçu chacun 20 000 dollars, environ 12 322 500 francs CFA, en plus d’un accompagnement pour la matérialisation de leurs projets.

Le projet « Sen school » est une plate-forme qui permet aux parents d’avoir en temps réel des informations relatives à l’éducation de leurs enfants. Il permet également de développer le niveau scientifique des élèves. « Nous avons choisi ce projet parce que nous savons tous à quel point l’éducation des enfants est primordiale pour le développement », a affirmé  Joyce Sagoe, la directrice marketing de Tigo.

Le second projet primé, « Mia Moké » est un programme qui fait l’unanimité grâce à sa vocation de protection de l’environnement et de développement durable en Afrique. Il compte également miser sur la sensibilisation des enfants afin d’atteindre ces objectifs.

En outre, un prix spécial a été décerné au projet « Sen docter ». Cette plate-forme web permet d’avoir accès à l’information relative à la santé en temps réel. Le prix est accompagné d’un chèque de 2 000 dollars, soit un peu plus d’un million de francs CFA. « Nous avons décerné ce prix à « Sen docter », parce que c’était le coup de cœur du public », a déclaré Joyce Sagoe. Les autres projets finalistes (Weebi et Handijob) ont également reçu un chèque de 2 000 dollars chacun.

 Une solution  à la fracture numérique.

Initié depuis 2014 par Tigo et l’ONG « Reach For Change », le prix de l’innovation numérique vise à réduire la fracture numérique. Cette année, le plus grand réseau social, Facebook, s’est joint à cette initiative. « Le développement de l’Afrique doit passer par ce genre d’initiatives », a soutenu M. Mayacine Diop, le manager de « Reach for change ». Il a appelé à faire progresser des innovations majeures dans notre économie, qui répondraient aux besoins de la société. Le directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse, M. Mamadou Dia, a abondé dans le même sens : « Nous souhaitons développer l’entreprenariat privé, parce que tout le monde ne peut pas travailler dans le secteur public ». Selon lui, pour offrir plus d’opportunités aux jeunes, l’entreprenariat doit être orienté vers les techniques de l’information et de la communication (TIC).

  Abdoulaye Mbow